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12 juil. 2011

La Bible dit vrai

Les chromosomes et Genèse 2.21-22

par Sinaseli TSHIBWABWA, Ph.D.

Introduction

De nombreuses connaissances scientifiques, loin d’éloigner la science de la parole de Dieu, l’en rapprochent davantage. L’histoire de la découverte des chromosomes en est un exemple frappant. Les scientifiques qui les ont découverts ont affirmé que ces structures permettaient, entre autres faits, d’établir la différence entre l’homme et la femme. Les auteurs de la Bible n’en connaissaient pas l’existence, mais, il semble que Moïse (auteur de la Genèse) ait exprimé avec ses propres mots certaines réalités qui lui étaient révélées au sujet de la création de la femme. Quel rapport peut-on établir entre la découverte des chromosomes et les versets 21 et 22 du chapitre 2 de la Genèse? Le point de vue énoncé dans cet article, quoique purement théorique, soulève un questionnement et permet de montrer qu’il existe une nette similitude entre certaines connaissances scientifiques et la Bible.

Les chromosomes

Chromosomes humains

Les chromosomes sont des organites permanents que l’on trouve dans le noyau de la cellule de chaque être vivant. En 1875, Strasburger, en étudiant la division des cellules végétales, découvrit des filaments. Poursuivant les mêmes études, W. Flemming observa en 1879 que ces structures présentaient une grande affinité pour des colorants basiques. De ce fait, il les nomma chromatine. Plus tard, ces études furent confirmées par d’autres auteurs, notamment E. Strasburger (1880), W. Flemming (1881) et E. Van Beneden (1883) qui, indépendamment les uns des autres, observèrent le phénomène biologique connu sous le nom d’individualisation de la chromatine. Ce n’est qu’en 1888 que W. Waldeyer donna le nom de chromosomes (c’est-à-dire corps colorés) aux filaments individualisés observés dans le noyau de la cellule au cours de sa division.

Un chromosome contient une molécule d’ADN (Acide désoxyribonucléique). L’information génétique totale stockée dans les chromosomes d’un organisme constitue son génome. Par exemple, le génome d’Escherishia coli ou E. coli (cette fameuse bactérie qui a causé la mort de plusieurs personnes au Canada en juillet 2000 par contamination de l’eau potable) est constitué de 4,7 x 106 paires de nucléotides d’ADN, qui sont contenues dans un seul chromosome. Le génome de l’homme est constitué d’environ 3 x 109 paires de nucléotides d’ADN empaquetés dans 23 chromosomes, dont 22 sont appelés autosomes différents et une autre paire de chromosomes, dits chromosomes sexuels, également différents. Même si ces quantités semblent sortir d’un livre de contes imaginaires, elles sont bien réelles! La science est formelle à ce sujet. Chaque cellule humaine contient 46 chromosomes et environ 6 x 109 paires de nucléotides d’ADN. Pour avoir une idée de ce que cela pourrait représenter, faisons une petite comparaison. Une encyclopédie de 6 x 109 lettres aurait un million de pages. Si ces pages étaient empilées les unes sur les autres, elles auraient la hauteur d’un édifice de 21 étages! Pourtant, 6 x 109 paires de nucléotides d’ADN d’un génome d’animal occupent un espace équivalent à un minuscule cube de 1,9 µm de côté (1 µm est égal à 0,0000001 mètre). Il faudrait donc, pour notre encyclopédie, 1017 fois plus d’espace. Nous devons reconnaître qu’en terme de miniaturisation, la » nature » fait bien les choses. Quelle aurait été la taille de l’homme et même de tous les animaux si l’un de ces constituants quasi invisibles à l’œil nu avait dû occuper un espace aussi grand qu’un livre d’un million de pages ? On aurait peut-être parlé d’un gigantisme dépassant celui des dinosaures !

Les découvertes ne s’arrêtèrent pas là. Les biologistes finirent par découvrir encore que le nombre de chromosomes est spécifique, donc caractéristique pour chaque être vivant. Mais aussi, on découvrit que les chromosomes sont responsables du stockage, de la transmission et de l’expression des informations du patrimoine héréditaire. Donc, chez les organismes diploïdes (l’homme par exemple), chaque descendant possède deux copies de chaque type de chromosome, une copie reçue du père et une copie héritée de la mère, à l’exception des chromosomes sexuels chez les mâles, où un chromosome Y est hérité du père et un chromosome X hérité de la mère. Il existe donc, sur la base de la forme des chromosomes, une différence entre le mâle et la femelle, entre l’homme et la femme. En génétique, les chromosomes sexuels sont représentés par XY pour l’homme et par XX pour la femme. L’homme et la femme partagent un même type de chromosome, le chromosome X. Mais, c’est le chromosome Y qui est à la base de nombreuses différences fondamentales entre l’homme et la femme. En effet, le mécanisme de détermination du sexe est connu aujourd’hui aussi bien chez l’homme que chez les animaux. Au moment de la méiose (élaboration des cellules sexuelles ou semences), les hommes produisent des spermatozoïdes de deux types, X et Y, alors que les femmes produisent des ovules d’un seul type, X. Lors de la fécondation, si un spermatozoïde X rencontre un ovule X, l’enfant sera une fille (XX). Mais si un spermatozoïde Y rencontre un ovule X, l’enfant sera un garçon (XY). Ces faits ont été scientifiquement démontrés, expérimentés et vérifiés. Ce sont ces connaissances qui, de nos jours, permettent de choisir le sexe de son enfant dès sa conception.

La Bible l’avait déjà dit avec ses propres mots

Comme Jean Rostand (biologiste de renommée mondiale) l’a fait dans ses « Réflexions d’un biologiste« , nous allons procéder au raisonnement théorique que voici. Pour fabriquer l’homme, on a eu besoin de deux types de chromosomes, un chromosome X et un chromosome Y. Par contre, pour fabriquer la femme, on n’a eu besoin que d’un seul type de chromosome, le chromosome X. En d’autres termes, pour fabriquer une femme, on a absolument eu besoin d’un homme qui, lui, possédait déjà le chromosome X. Ou encore, on peut, à partir d’un homme, fabriquer une femme, mais l’inverse n’est pas vrai. « Dans chaque homme, se cache une femme« , a dit un sage africain. Les Saintes Écritures avaient déjà décrit ces connaissances. En effet, Moïse, auteur qui avait écrit par révélation divine le livre de la Genèse aux environs de 1450 av. J.-C., avait dit vrai, mais avec ses propres mots, car il ignorait l’existence des chromosomes. La Genèse exprime dans un langage qui lui est propre la création de tout ce qui existe. En ce qui concerne la création de la femme, Dieu révèle ceci à Moïse : « Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme » (Genèse 2. 21,22). Le chromosome X serait-il cette côte que l’Éternel avait prélevée chez l’homme pour former la femme ? Pourquoi Dieu avait-il formé l’homme avant la femme ? Est-ce à cause des difficultés conceptuelles théoriques signalées ci-dessus (en l’occurrence l’absence du chromosome Y chez la femme) ? Quelle que soit la raison, nous pouvons constater une nette similitude entre les écrits bibliques et les découvertes scientifiques.

Et nous pouvons encore une fois déclarer que la Bible dit vrai.

Bibliographie

La Sainte Bible, Louis Segond. Nouvelle édition de Genève, 1979. Société Biblique de Genève. Paris et Genève, 1712 p.

Fondations Jean Brachet, 1992.- L’Homme et ses gènes. 1. P. Van Gansen (eds). Éd. de l’Université de Bruxelles. 124 p.

BLOCKER, A. et L. SALEM, 1994.- L’Homme génétique. Éd. Dunod, Paris, 320 p.

BERKALOFF, A., J. BOURGUET, P. et N. FAVARD, et J.-C. LACROIX, 1981.- Biologie et physiologie cellulaire. IV. Chromosomes, nucléoles, enveloppe nucléaire. Collection Méthodes – Hermann, Paris, 187 p.

3 commentaires:

  1. Les voies de Dieu sont parfaites!

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  2. Salut,

    à noter qu'en hébreu le mot traduit par "côte" peut aussi signifier "côté"!

    On pourrait donc aussi traduire que Eve a été tirée d'un "côté" d'Adam.

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  3. Salut Jahphet,

    C'est tout à fait ça. Le fait que la femme a été tirée du côté de l'homme prouve qu'elle est sa complémentarité (et non un être inférieur pour le servir) pour que tous deux règnent sur la création ensemble.

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